Souvenirs de Sidi-bel-Abbes
En 2006 lors de mon retour à Bel -Abbés, j'ai eu le plaisir de retrouver mes anciens voisins, et l'ancien ouvrier de mon père, avec toute sa famille. Nous avons passé des moments extras, chargés d'émotion, nous avons mangé ensemble un bon couscous et plein d'autres choses ,toutes aussi bonnes les unes que les autres. Nous avons été reçus royalement partout et particulièrement chez eux. L'année dernière, au mois de Décembre 2007, mon ancien voisin est venu faire un stage à l'hopital Purpan. On a eu donc le plaisir de le recevoir à la maison avec sa femme, ensuite chez mon frère, puis il a passé 2 jours chez une ancienne voisine de la rue de Madagascar (le père de celle-ci, Mr Egéa, travaillait au CFA, et après ils ont habité à Tarbes). Pendant son séjour nous avons fait un repas : les 3 anciens voisins, plus une bonne partie du groupe qui était venu en Algérie, plus quelques cousins et mes oncles et tantes. Heureusement que nous étions au resto chez un cousin (ex immeuble Falliére, mais né au mamelon) parce qu'il y avait de l'ambiance.
Gérald Navarro : amitiés bélabésiennes
Nous avons parlé français, espagnol, arabe(ceux qui le connaissaient), pataouéte,plus l'anisette, no te digo(je te dis pas)! Au jour de l'an, je l'ai appelé, il nous a remercié pour notre accueil et ils nous a demandé de ne pas attendre 40 ans pour revenir chez nous. Ensuite, j'ai appelé l' ancien ouvrier de mon père, Lazizi Benssetti, j'ai eu sa petite fille ; malheureusement, elle m'a annoncé une mauvaise nouvelle : il était décédé 2 mois auparavant ; elle avait essayé de m'appeler mais j'étais absent. Sur son lit de mort, m'a -t-elle dit, il n'arrêtait pas de parler de nous. Il avait les photos que je lui avais laissées. Il lui demandait de m'appeler. Mes frères et moi avons été très bouleversés par ce drame. C'est quelqu'un de la famille qui est parti. Je lui ai dit que nous n'avions pas la même religion, mais que j'irai mettre un cierge pour lui. Elle m'a assuré ,que nous serions toujours des grands frères pour eux, et que nous pouvions venir quand on voudrait, leur maison nous serait toujours grande ouverte. Quel gâchis tout ce qu'on a vécu, à cause d'imbéciles (je suis poli).
